22ème MARCHE DES FIERTES 2017

17 JUIN 2017 à 14H

A LYON – PLACE BELLECOUR

ICI : à Lyon, la marche des fiertés LGBTI devait passer par les quais de Saône. Mais la Préfecture du Rhône refuse que nous passions dans le 5e arrondissement avançant des arguments fallacieux pour dissimuler la véritable raison de cette interdiction partielle : l’implantation des groupuscules d’extrême droite dans le Vieux Lyon, qui ont fait de ce quartier leur fief. C’est inacceptable ! La rue appartient à tout le monde, quelque soit notre origine, notre religion, notre orientation sexuelle

AILLEURS : dans le monde, les LGBTI sont victimes d’arrestations, de tortures, de meurtres. Cela est par exemple le cas en Tchétchénie depuis début avril, dans l’indifférence quasi générale. Mais il faut noter aussi que l’homosexualité est réprimée dans 84 États (ou parties d’États) quifont de l’homosexualité un crime ou un délit. C’est pour cela que la FSU est présente aujourd’hui pour montrer notre solidarité avec toutes et tous les LGBTI du monde entier.

Nos droits ne sont pas négociables : la défense des LGBTI doit être poursuivie car la politique du gouvernement socialiste pendant cinq ans n’a pas été à la hauteur : recul sur la PMA aux couples lesbiens et aux femmes seules, sur le don du sang pour les LGBTI – soumis à une condition d’abstinence ! -, sur la déjudiciarisation du changement d’état civil pour les trans ou sur des programmes de sensibilisation (comme les ABCD de l’égalité). En parallèle, les LGBTI sont aussi touché-e-s par la précarité, souvent davantage que d’autres catégories de la population du fait des discriminations au travail ou à l’école.

Le nouveau gouvernement doit donc rapidement mettre fin aux discriminations d’État : PMA ouverte à toutes les femmes, changement d’état civil pour les trans sans condition. Au niveau de l’éducation nationale, les programmes et dispositifs liés à l’éducation à la sexualité doivent être développés pour peser sur les représentations.

La FSU sensibilise d’ailleurs les agents par la production de matériel et des stages, palliant par là les manques institutionnels et gouvernementaux.

Ici et ailleurs, nos droits ne sont pas négociables !