Suite au remaniement ministériel, et le changement de ministre pour la Fonction publique, la FSU a adressé le courrier suivant au Premier Ministre.

Monsieur le Premier ministre,

La FSU tient à vous faire part de sa vive inquiétude sur les conséquences du remaniement ministériel en ce qui concerne la Fonction publique.

Lors des négociations « PPCR », la FSU a défendu la revalorisation de la grille et celle de la valeur du point d’indice. Elle a acté que le rendez-vous salarial ait lieu au début de l’année 2016. Le texte que vous avez décidé d’appliquer prévoit d’ailleurs que cette première négociation soit « l’occasion d’examiner la revalorisation du point d’indice au vu des indicateurs économiques ».

Par ailleurs, des centaines de textes sont à prendre pour appliquer ce protocole. Et l’engagement a été pris qu’ils le soient tous avant la fin de ce quinquennat.

C’est donc avec surprise et incompréhension que la FSU a appris le changement de ministre dans ce contexte.

En effet, la FSU craint que ce changement soit de nature à faire prendre un retard préjudiciable aux agents alors qu’il y a tant de dossiers à conclure et de manière urgente quand on sait la situation des carrières et des rémunérations des agents publics.

Bien évidemment, pour la FSU, les questions soulevées n’ont pas trait aux choix qui vous appartiennent des personnes devant assumer la charge de tel ou tel ministère, mais relèvent bien d’une lisibilité de la politique du gouvernement pour la fonction publique. En cela, la FSU n’imagine pas que le gouvernement puisse, au vu de cette situation, chercher à gagner du temps dans la mise en œuvre des décisions.

Monsieur le Premier ministre, il va ainsi sans dire que la FSU attend que rapidement soit rendue publique la date du rendez-vous salarial. Elle n’acceptera pas qu’il soit reporté.

Pour la FSU, mettre fin au gel de la valeur du point d’indice et le revaloriser significativement relève d’une urgence et d’une mesure de justice pour les rémunérations de tous les agents publics.

Je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, en l’expression de mes salutations respectueuses.

Bernadette Groison

Secrétaire Générale