La FSU est solidaire du peuple syrien et condamne avec fermeté le régime de Bachar El Assad et les exactions qu’il mène en Syrie : assassinats, bombardements, populations affamées…
La FSU s’alarme de la situation vécue par les Syriens et condamne le recours désormais tragiquement ordinaire aux crimes de guerre, qu’ils soient perpétrés par le régime, par Daech, ou toute autre force étrangère prenant la population civile pour cible. Leurs auteurs devront être jugés.
Elle se prononce contre tout soutien direct ou indirect de la France à la répression contre le peuple syrien et pour une Syrie libre et démocratique.
En 2013, les habitants d’Alep ont chassé Daech et ont mis le cap sur une société civile affranchie de la dictature en se dotant d’instances librement élues. Depuis plusieurs mois, à Alep, les bombardements du régime et de forces étrangères, dont l’aviation russe, détruisent les hôpitaux, les écoles, les réseaux d’électricité et d’eau, les ambulances, les boulangeries…
Les premières victimes sont les enfants. Plus de 200 000 enfants n’ont connu que la guerre et ont besoin de soutien psycho-social. L’offensive terrestre menée contre les populations d’Alep par le régime et ses supplétifs se traduit aujourd’hui par des atrocités : exécutions sommaires, brûlés vifs, morts sous la torture…
La FSU demande :
l’arrêt immédiat de ces bombardements,
la levée de l’état de siège de toutes les villes,
l’arrêt des frappes (aéronefs porteurs d’explosifs et artillerie…).
L’urgence absolue est à la mise en place d’un corridor humanitaire sécurisé, pour les habitants réduits au départ et au libre acheminement des aides et des vivres que la solidarité internationale pourra apporter et en tout état de cause, la FSU appelle à une solution pacifique négociée.
La FSU exige du gouvernement un accueil digne des réfugiés syriens issus de ce conflit, en accordant le droit d’asile et des aides sur les plans scolaire et universitaire à celles et ceux qui le demandent.