La médiatisation de la situation de milliers de jeunes migrant-es subsaharien-nes en Libye, réduit-es à l’esclavage, a soulevé l’indignation du monde entier.
La FSU partage cette indignation et cette colère. Il est insupportable d’être aujourd’hui confronté à l’esclavagisme !
En marge du sommet Union Africaine/Union Européenne qui se tient en Côte d’Ivoire, et au vu de l’urgence de la situation en Libye : l’ONU, l’UA et l’UE ont décidé de mettre en place un groupe d’action visant à lutter contre les trafiquants, à réinstaller les réfugié-es et à accélérer les retours des migrant-es dits économiques vers leur pays d’origine. Il est pourtant très difficile de faire le distinguo entre migrant-es économiques et réfugié-es
Dans ce contexte, la FSU tient à rappeler que la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 stipule que chaque être humain a « le droit de quitter son propre pays « . Il est vain de penser que les promesses de développement et de stabilité dissuaderont les jeunes de tenter l’aventure vers l’Europe.
La FSU condamne les politiques de fermeture des frontières européennes qui favorisent l’action des passeurs et trafiquants d’êtres humains.
Elle condamne les crimes esclavagistes qui prospèrent sur fond de misère et de détresse de migrant-es prêt-es à affronter tous les dangers pour venir en Europe.
La FSU appelle à participer à la marche organisée par différents collectifs le samedi 2 décembre à Paris, dans le cadre de la journée internationale pour l’abolition de l’esclavage.