L’actualité est particulièrement marquée par la dénonciation des violences faites aux femmes et la FSU est fermement engagée pour les faire reculer.
La langue peut aussi être vecteur d’inégalités et de dominations, notamment quand elle affirme que le masculin l’emporte sur le féminin invisibilisant la moitié de l’humanité ou qu’elle ramène les femmes au rang d’objet sexuel.
La FSU, engagée depuis 2013 dans une démarche visant à des usages plus égalitaires, juge légitimes les réflexions autour de l’écriture inclusive visant à faire évoluer les usages dans un sens plus égalitaire et appelle à la poursuite de la réflexion dans ce domaine. Dans le cadre de l’enseignement de la langue, elle demande l’ouverture de discussions sur les questions soulevées par le manifeste « Nous n’enseignerons plus que le masculin l’emporte sur le féminin » et dénonce les attaques et les pressions que subissent les enseignant-e-s signataires de ce manifeste.
La FSU rappelle que de nombreuses administrations, dont le ministère de l’Éducation nationale, avaient signé la convention d’engagement du HCE. La circulaire du Premier ministre pour bannir l’écriture inclusive entre en contradiction flagrante avec ces engagements.
C’est un bien mauvais signe qu’envoie le gouvernement en matière de réduction des inégalités entre les femmes et les hommes.
Un débat de société est ouvert sur cette question, il ne doit pas être clos autoritairement. Les réflexions autour de l’écriture inclusive visant à faire évoluer les usages dans un sens plus égalitaire sont légitimes.
Notre langue est vivante, les pistes à explorer sont nombreuses, ses locuteurs et locutrices peuvent la faire évoluer.