Le vendredi 28 novembre, les députés français débattront d’un texte invitant le gouvernement à reconnaître l’État de Palestine, puis un vote sera organisé le 2 décembre. Au Sénat une motion allant dans le même sens sera déposée le 11 décembre.
Quatre mois après les attaques meurtrières à Gaza, et alors que la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem Est s’amplifie, remettant en cause sur le terrain la perspective d’un État palestinien viable, la France peut, à l’instar de la Suède, marquer son engagement à refuser la politique du fait accompli israélien.
Cette reconnaissance est certes symbolique et devra se poursuivre par une implication forte de la France et l’Union Européenne, y compris par des sanctions, pour qu’Israël cesse son entreprise de colonisation et d’occupation. La reconnaissance de l’État de Palestine peut constituer cette première étape dans l’implication de la France pour l’application du droit international comme condition d’une paix juste et durable.
La FSU appelle par conséquent les parlementaires français à voter cette reconnaissance comme viennent de le faire plusieurs parlements européens. Elle appelle au rassemblement organisé par le Collectif National pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens vendredi 28 novembre, à 18h30 place des innocents à Paris pour la reconnaissance par la France de l’État de Palestine.